Sur un toit, chaque détail compte. Les tuiles, les solins, les lucarnes et surtout les joints de cheminée assurent la parfaite étanchéité entre les différents éléments. Pourtant, cette zone de raccordement entre la maçonnerie et la couverture se dégrade souvent avant le reste du toit. Par manque d’entretien ou sous l’effet du temps, elle devient alors une porte d’entrée invisible pour l’eau. Comprendre pourquoi ces joints sont si vulnérables permet d’éviter bien des infiltrations et d’intervenir avant qu’un dégât ne s’installe.

Repérez les premiers signes d’une dégradation avant qu’elle ne s’aggrave

Avec les années, les joints de cheminée perdent leur adhérence à cause des variations de température, des pluies acides et du vent. L’eau s’infiltre alors par capillarité entre la maçonnerie et les éléments de toiture. Au début, rien ne paraît anormal : le toit semble intact, aucun écoulement ne se manifeste et la peinture du plafond reste propre. Pourtant, sous la surface, l’humidité s’installe déjà. Elle fragilise la charpente et imbibe lentement l’isolant.

Une fuite de toiture à Overijse (ou proche de chez vous), peut provenir d’un joint fissuré autour d’un conduit. Ce type de défaut est souvent invisible depuis le sol et difficile à repérer sans une inspection en hauteur. L’eau peut couler le long de la paroi interne de la cheminée, descendre jusqu’aux combles et ne laisser de trace qu’après plusieurs semaines. Ce phénomène trompe souvent les propriétaires, qui pensent à un problème d’isolation ou à une infiltration venant d’ailleurs. D’où l’importance de surveiller régulièrement ces points sensibles, surtout après l’hiver ou un épisode de vent fort.

Examinez les zones de raccordement et intervenez au bon moment

Les joints de cheminée doivent assurer une jonction parfaite entre deux matériaux différents : la brique ou la pierre du conduit, et la tuile ou l’ardoise de la couverture. C’est cette rencontre entre surfaces rigides qui provoque, avec le temps, des microfissures. Le mortier se dessèche, le mastic perd son élasticité et la moindre fissure devient un passage pour l’eau. En observant de près, un couvreur repère rapidement ces faiblesses et peut les colmater avant que l’infiltration ne s’étende.

Cependant, si les joints sont trop altérés, une reprise complète s’impose. Le professionnel retire l’ancien mortier, nettoie soigneusement la zone, puis refait les scellements avec un produit adapté au type de toiture. Dans certains cas, il ajoute un solin métallique ou une bande d’étanchéité supplémentaire pour renforcer la protection. Ces travaux, réalisés au bon moment, évitent les dégradations plus graves comme l’humidité dans les combles ou les moisissures sur les murs. Plus l’intervention est précoce, plus les réparations restent légères et ciblées.

Protégez votre toiture grâce à une maintenance régulière et attentive

Pour prévenir les infiltrations discrètes, il est conseillé de faire inspecter la toiture une fois par an par un professionnel. Cette visite permet de vérifier l’état des joints, des solins et du chapeau de cheminée. Elle s’accompagne souvent d’un nettoyage pour retirer les mousses et débris accumulés qui accélèrent l’usure. Une attention particulière portée à la jonction du conduit et du toit prolonge la fiabilité de l’ensemble et évite des réparations coûteuses.

Il est également judicieux d’intervenir après des conditions météorologiques extrêmes. Une forte pluie ou un gel prolongé peut suffire à fissurer un joint fragilisé. En contrôlant rapidement, on évite que l’eau ne s’infiltre et ne détériore l’intérieur de la maison. Entretenir ses joints de cheminée, c’est donc protéger toute la toiture. Cette vigilance régulière permet d’assurer la sécurité du logement et de conserver l’étanchéité globale du toit sans attendre l’apparition de traces d’humidité.